Profil psychopathe: comment le reconnaître ?

psychopatheLe mot psychopathe est souvent employé à tort et à travers. Il inspire, par le biais de l’imaginaire cinématographique, l’image d’un tueur sanguinaire que l’on ne croise que rarement. S’il existe réellement des meurtriers correspondant au profil du psychopathe, ce trouble du comportement n’implique pas nécessairement le recours à la violence physique. Il n’est, en réalité, pas toujours évident de reconnaître un psychopathe. Quels sont les signes qui doivent vous alerter ?

Qu’est-ce qu’un psychopathe ? 

Définition de la psychopathie 

Le terme psychopathie existe depuis les années 1930. Il tend aujourd’hui à être remplacé dans la sphère médicale et psychologique par l’expression : “organisation de la personnalité à expression psychopathique”. Pour des raisons pratiques, nous maintiendrons dans cet article le terme initial de psychopathie. La psychopathie n’est pas une maladie mentale, mais un trouble du comportement. Il se traduit chez un individu par l’adoption d’un comportement dyssocial. C’est-à-dire un comportement qui ne coïncide pas avec les codes sociaux que la majorité des êtres humains ont l’habitude d’utiliser. Ce comportement dyssocial s’explique par le fait que la personne psychopathe n’éprouve pas d’empathie pour autrui. En effet, cette dernière est biologiquement capable de sentiments, mais en altère souvent le ressenti. Les autres ne sont alors perçus que pour assouvir ses besoins et ses envies. L’absence d’empathie entraîne l’absence de culpabilité. La personne psychopathe est donc capable de détruire physiquement ou psychologiquement, avec un aplomb glaçant, et parfois sans limites, d’autres individus. La personne souffrant de psychopathie est également connue pour son impulsivité. Elle vit des émotions particulièrement fortes et changeantes. Sur ce point, la personne psychopathe se rapproche de la personne borderline.

Personnalité psychopathe : état des lieux 

Qui sont les psychopathes ? 

Les statistiques estiment que la psychopathie touche environ 2 à 3% de la population mondiale. Parmi ces 2 à 3%, on compte 3% d’hommes pour seulement 1% de femmes. Les études démontrent que les hommes âgés de 20 à 30 ans sont les plus touchés par ce trouble du comportement. On retrouve le plus grand nombre de personnalités psychopathes dans les professions nécessitant, entre autres, une absence de peur. Il s’agit souvent de professions en lien avec la gouvernance, la persuasion ou la gestion des crises telles que les dirigeants, les commerciaux ou les avocats par exemple. Le psychopathe peut également exercer un emploi dans lequel il bénéficie d’une emprise sur les autres. Le psychopathe aime contrôler, et peut assouvir ce besoin au travers de son métier. Paradoxalement, les statistiques estiment que les métiers en lien direct avec l’humain, tels que infirmier ou enseignant par exemple, attirent relativement peu les personnes psychopathes.

Les psychopathes au CŒUR des nuances 

Il existe différents degrés d’affectation de la psychopathie. Les signes peuvent être plus ou moins importants en fonction des personnes. C’est pour cette raison qu’il n’est pas toujours facile de les repérer. De même, tous les psychopathes ne sont pas des personnes physiquement dangereuses. En bref, enlevez-vous l’idée de la tête qu’une personne psychopathe est nécessairement digne d’Hannibal Lecter. Enfin, la psychopathie n’est pas une fatalité. Il existe la possibilité de soigner, ou tout au moins de diminuer, ce trouble du comportement. Les thérapies comportementales ont fait leurs preuves. Dans certains cas, les professionnels de santé peuvent également recommander la prise de médicaments tels que les neuroleptiques. Au-delà de la sphère médicale, le développement personnel permet également de démanteler certains dysfonctionnements de la personnalité terrestre.

Psychopathe : les signes qui ne trompent pas 

Pour reconnaître une personne souffrant de psychopathie, il y a plusieurs points à analyser. Les éléments suivants doivent vous mettre la puce à l’oreille.

Un comportement froid et indifférent 

La personne psychopathe, par son absence d’empathie, n’est pas sensible. Elle n’arrive pas à se mettre à la place des autres. Il est difficile voir impossible de l’avoir par les sentiments. Tout ce qui est de l’ordre des émotions d’autrui ne l’affecte pas, ne pèse rien dans la balance. Elle paraît dépourvue de ressentis vis-à-vis de la souffrance physique ou psychologique des autres. Elle peut donc facilement faire du mal à un être humain ou un animal avec une assurance particulièrement déstabilisante. La personne psychopathe agit avec sang-froid. Elle semble ne pas avoir peur. Même son regard peut donner l’impression d’être mécanique et distant.

Une absence de culpabilité

La personne psychopathe ne regrette jamais ses actes. Elle n’est pas capable de se remettre en question ou d’éprouver du remords pour le mal qu’elle a commis. Même les explications et les punitions n’ont pas ou peu d’impact sur elle. Elle est comme en dehors de toute réalité. Elle évolue dans son monde avec une vision bien particulière de ce qui est moral et de ce qui ne l’est pas. La personne psychopathe est également irresponsable. Elle estime que tout est toujours de la faute des autres. Elle se perçoit comme une victime de ce qui l’entoure. Elle ne réalise pas avoir un problème. Pour elle, c’est le monde qui a un problème. Elle trouve toujours une bonne raison à ses agissements. Le psychopathe peut projeter sur autrui ses propres dispositions. Il imagine alors que les autres conspirent contre lui, ou sont capables du même mal que lui. Il n’a alors aucun mal à passer à l’acte. Il perçoit la vie en termes de combat, de manière très mécanique, dont il doit être le vainqueur. Le psychopathe se justifie souvent et par tous les moyens possibles. Il tend à faire passer ses justifications pour quelque chose de rationnel, d’évident. Il maîtrise l’art de la rhétorique. Il peut même se montrer parfois très convaincant. Le psychopathe sait se montrer manipulateur. Il peut parfaitement mentir et utiliser les faiblesses de son interlocuteur pour le vaincre. Il sait, en fonction des circonstances, quelle facette de sa personnalité montrer. Le psychopathe peut avoir un visage très différent en public ou en privé.

Un refus des règles et des contraintes extérieures 

La personne psychopathe méprise souvent les limites sociales telles qu’elles soient et le revendique. Elle ne supporte pas d’être gêné par un obstacle qu’elle n’a pas choisi. Pour elle, les autres ne doivent jamais lui imposer de barrières. La personne psychopathe peut donc avoir du mal à garder un emploi, à respecter la loi ou à respecter les règles de la situation dans laquelle elle se trouve. Chez lui, l’irrespect de la loi ou de la règle est d’abord impulsif. Il devient ensuite presque idéologique. Il peut effectuer des délits de manière sournoise. Le psychopathe remplace souvent les règles initiales par ses propres règles. Il n’est pas dérangé par le fait de respecter une règle, mais simplement par le fait de respecter une règle qui n’est pas la sienne, qu’il n’a pas choisi.

Une difficulté à maintenir des relations 

La personne psychopathe n’est pas nécessairement repoussante. Elle fait même parfois une bonne impression sociale et noue facilement des relations. Charismatique, le psychopathe peut arborer un profil séducteur. Les relations engagées par les psychopathes sont souvent intenses mais tendent cependant rapidement à exploser. La personne psychopathe rencontre de grosses difficultés à maintenir une relation dans le temps. Les personnes souffrants de psychopathie sont elles-mêmes soumises à des émotions extrêmement fortes et changeantes. Elles sont lunatiques. Elles passent très vite de du chaud au froid, de l’amour à la haine. L’autre devient également rapidement une proie. Il n’est pas rare que les proches des psychopathes soient l’objet de tous leurs caprices. Le psychopathe les utilise pour décharger ses colères. Il rabaisse également beaucoup l’autre pour se sentir valorisé, pour marquer sa supériorité. Il aime contrôler. Contre toute attente, le psychopathe peut avoir peur de l’abandon. Il préfère abandonner lui même avant d’être abandonné.

Une intolérance à la frustration 

La personne psychopathe ne supporte pas qu’on lui résiste. Il déteste avoir à affronter une opposition. Il aime obtenir rapidement ce qu’il veut. Il a une très faible tolérance à l’attente et aux obstacles. Ainsi, le psychopathe peut rapidement devenir agressif. Il s’énerve facilement. On peut le comparer à un enfant capricieux et colérique. Pour le psychopathe, l’autre est seulement un instrument. Il doit servir à quelque chose. Il est un outil pour arriver à ses fins. Il ne peut donc pas comprendre que l’autre se rebelle, refuse, n’aille pas dans son sens. Il nie finalement en quelque sorte l’humanité d’autrui. Le fait de lui rappeler, par un comportement, cette humanité, le met en rage. Le psychopathe n’hésite pas à manipuler et mentir pour obtenir ce qu’il souhaite. Il peut passer par la ruse. Cependant, quand il se sent échouer, il montre son vrai visage. Il peut également adopter une attitude différente avec les personnes qui savent qui il est vraiment, et ceux avec qui il veut encore faire illusion.

Une attitude égocentrique 

Pour le psychopathe, tout tourne autour de lui. Il se perçoit comme le nombril du monde. Il ne voit que lui-même. Il ne prend en compte que ses émotions, ses besoins, son point de vue, en faisant totalement abstraction de ceux des autres. Le psychopathe a souvent une bonne image de lui-même, et donc confiance en lui. Il estime même généralement ses capacités comme plus grandes qu’elles ne le sont réellement. C’est ce qui produit chez lui l’absence de peur. Le psychopathe ne porte pas beaucoup d’intérêt au regard des autres. Ce dernier ne l’affecte pas. Le fait que les autres le perçoivent négativement lui importe peu. Il se détache très facilement de leur avis. De même, le psychopathe pense souvent que les autres l’admirent ou l’envient. Il ne peut envisager le contraire. Il a une grande estime de lui. Il ne conçoit pas qu’on puisse penser différemment de lui ou avoir une autre vision du monde.

Une recherche de sensations fortes 

Le psychopathe déteste la monotonie. Il aime l’adrénaline. Il aime prendre des risques. Il est en recherche permanente de sensations fortes. De manière générale, l’intelligence du psychopathe est intuitive. Il est très impulsif. Il vit dans l’instant et utilise peu la réflexion, l’abstraction ou la représentation. Beaucoup de personnes psychopathes sombrent dans les addictions telles que la cigarette, l’alcool ou la drogue. Ils les consomment notamment par recherche de stimulation, de nouveauté, de danger, de divertissement. Le psychopathe aime également de manière générale les activités à risques. Qu’il s’agisse d’un risque physique, psychologique, judiciaire, financier…. Il pourra, par exemple, s’adonner à la délinquance ou aux sports dangereux. Même sa vie sexuelle peut en être le signe. Il recherche souvent les expériences extrêmes. Il peut avoir une sexualité déviante ou des comportements pervers.

Une tendance à la dépression 

Les personnes psychopathes sont facilement en proie aux troubles psychiatriques brutaux. Ces derniers surgissent de manière inattendue. Le risque de dépression est fort chez les personnes psychopathes. La dépression n’est cependant pas liée à la culpabilité ou la remise en question. L’impulsivité du psychopathe s’exprime envers les autres, mais aussi parfois envers lui-même. Le psychopathe peut adopter des gestes autodestructeurs tels que la scarification ou même la tentative de suicide. Cela a cependant souvent pour objectif de modifier le comportement de l’autre. Il ne se remet pas en question mais estime que le monde extérieur est coupable de tous ses maux.

Comment se protéger d’un psychopathe ? 

Ne vous confiez pas 

Le psychopathe utilise sans concession les faiblesses des autres pour mieux les manipuler, mais aussi pour mieux les écraser. Il n’hésite pas à appuyer les points sensibles pour obtenir ce qu’il veut. Face à une personne psychopathe, ne vous confiez pas. Triez scrupuleusement les éléments que vous acceptez de lui transmettre au sujet de votre personne. Lui ouvrir votre tête et votre coeur, c’est lui donner des armes contre vous. Si vous avez fait l’erreur de lui dire ou de lui montrer vos faiblesses, ne paniquez pas. Restez cependant toujours conscient de la manière dont il les utilise. Prenez du recul pour comprendre sa stratégie. Sa force, c’est de vous avoir par les émotions. Ainsi, en intellectualisant sa démarche, vous la neutralisez.

Ne soyez pas crédule 

Le psychopathe ment souvent. Il peut également choisir les parties de la réalité qu’il veut vous transmettre. Il manie parfaitement le langage, et sait tourner toutes les situations à son avantage. Son discours est donc à prendre avec des pincettes. Ne croyez jamais sur parole un psychopathe. il peut facilement vous manipuler. Prenez toujours le temps de vérifier par vous-même ses propos. N’ayez pas peur de remettre en question ce qu’il vous présente comme évident.

Ecoutez votre intuition 

Le psychopathe occupe parfois des fonctions importantes au sein de la société. Son statut ne doit pas vous impressionner. Osez questionner l’autorité. Face à n’importe quelle personne, écoutez en toutes circonstances votre intuition. Quand votre instinct vous dit qu’il y a un problème, ne l’ignorez pas ! Le fait de se sentir particulièrement mal à l’aise avec quelqu’un, ou dans une situation particulière, même sans savoir pourquoi, est un signe à prendre en compte. N’ayez pas peur du ridicule. L’important est de se sentir en confiance avec son interlocuteur, surtout si celui-ci, par sa profession, a un pouvoir sur vous. Ainsi, en cas de doutes, n’hésitez pas à changer de professionnel.

Ne restez pas seul 

Le psychopathe peut littéralement gâcher l’existence d’une personne. Il sait envahir la vie d’un autre individu au point de le détruire psychologiquement. Il peut avoir une emprise majeure sur vous, malgré vos efforts. Face à cette situation, ne restez surtout pas seul. Parlez autour de vous de ce que vous vivez. Entourez-vous de personnes de confiance. Sollicitez de l’aide auprès d’un professionnel. Alertez les autorités compétentes. L’objectif du psychopathe est justement de vous isoler pour mieux vous contrôler. Il mettra tout en oeuvre pour y arriver. Il peut utiliser diverses stratégies pour cela. Ne tombez pas dans son piège. Restez en contact avec le monde extérieur.

Prenez de la distance 

Quand la situation le permet, prenez de la distance avec le psychopathe. Evitez autant que possible de le côtoyer. La meilleure façon de se protéger d’un psychopathe est de l’éviter autant que possible. Quand le psychopathe est un proche, et qu’il bénéficie déjà d’une emprise importante sur vous, un éloignement géographique peut aider. Se tenir physiquement loin de lui coupera certains de ses moyens d’action. La distance vous aidera également à vous libérer psychologiquement de son emprise.

Ayez confiance en vous 

Le psychopathe s’attaque en priorité aux personnes qu’il sent fragiles. Il s’engouffre dans la moindre brèche. Il a cependant plus de mal à faire face sur le long terme aux individus confiants, fermes et déterminés. En effet, ce type de personne est plus difficile à manipuler et à impressionner. Le psychopathe pourra même avoir peur d’être démasqué. Il craindra de perdre le contrôle de la situation en tombant sur plus fort que lui. Cultiver votre estime de vous et votre confiance en vous est idéal pour éviter d’attirer inconsciemment les personnes toxiques. Prenez conscience de vos blessures, et traitez-les en profondeur.

N’entrez pas dans son jeu 

Le psychopathe est un grand joueur. Il perçoit la vie comme une suite de combat dans lequel il faut gagner par toutes les ruses. Mais pour jouer, il faut être deux. Ne vous laissez pas entraîner dans son manège. Ne cherchez pas à le concurrencer. Restez simple, clair, bref et ferme dans votre discours. Gardez toujours la même position. Soyez régulier. Ne vous laissez pas aller, en fonction des moments, à jouer la carte de la camaraderie. Ne tentez pas non plus de l’attaquer de front. Restez neutre et fort. Enfin, n’oubliez pas que certains psychopathes peuvent réellement être dangereux. Certaines de leurs réactions sont inattendues et excessives. Ainsi, ne vous mettez pas physiquement en danger. Réfléchissez toujours avant d’agir.   La personne psychopathe souffre d’un trouble de la personnalité qui affecte réellement ses relations avec autrui. Il est possible de repérer un psychopathe au travers de divers traits de caractère et attitudes. S’il est important d’aider cette personne, il l’est encore plus de se protéger. Comprendre son mode de fonctionnement permet de développer des techniques de défense.

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16 Commentaires

  1. Aïcha

    Bonjour
    Je suis tombée dans le piège, cela fait 4ans et demi que je suis mariée à un psychopathe.
    Mais 6ans que je suis en contact avec lui.
    On avait une relation à distance, je lui ai dit que je ne le voulais pas comme petit ami car je sentais qu’il lui manquait quelque chose, j’ai été franche avec lui. On se voyait rarement, et il a insisté pour venir chez moi. Il était sans papier. J’ai vu des signes, je n’ai pas écouté mon intuition, je m’en veux.
    Il me manipule et j’ai même pensé au suicide ou à le tuer.
    Maintenant que j’ai compris son mode de fonctionnement…j’essaie de le supporter le temps de m’échapper.
    Comment ai-je pu attirer un psychopathe et clandestin en même temps?
    C’est mon deuxième mariage avec un sans papier, le premier était pervers narcissique, je n’ai pas de vie commune avec lui…
    Comment a-t-il osé s’amuser de moi?
    Je pleure souvent.
    Il a pris 6ans de ma vie, il a profité de moi.

    Merci,
    Aïcha

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    • Suzy

      Je suis une empathique ma mere est spychopathe donc la reponse est comment ta mere ete avec toi quand tu ete petite.c est comportemental ma mere n a pas de sentiment. il ne faut rien dire avoir un jardin secret et surtout s aimait. si tu veux etre libre.
      Elle n a pas d amour donc normale que je sois carance.
      J ai mis une distance et ca va beaucoup mieux.bonne chance a toi. Ps tu n es pour rien dans l histoire une personne qui a des sentiment tu le ressens eux il imite le sentiment fit toi a ton ressenti c est la cle.

      Réponse
      • Aïcha

        Bonsoir,
        Merci pour tà réponse que je viens de lire car depuis la vie à changer..J’ai toujours mes problèmes psychologiques mais je ne suis plus avec ce pseudo mari psychopathe. Ma mère est psychopathe je crois. ..En tous les cas elle est toxique aucun lien avec elle…Elle m’insultait…A l’âge de 3ans je crois elle m’a jeté par terre j’ai eu peur quand j’ai vu son visage de démon. .Je m’en souviens comme hier. J’ai bientôt 39ans…Elle na pas transmis sa langue natale donc difficile de communiquer avec elle. Une folle qui a réussi à se marier avec mon père qui est comme elle…Des pervers. ..

        Réponse
        • Olivier Escavi

          Bonjour Aïcha, je lisais votre message de 2018, et j’allais demander de vos nouvelles, mais je vois que tout va mieux. Je suis sur cette page par rapport à mon voisin- propriétaire, qui à mon avis fait partie des psychopathes. Comme nous sommes tous confinés, finalement nous prenons du temps pour regarder la vie de notre entourage. Bon courage pour la suite, et attention aux hommes…mon autre voisin était pervers narcissique, son épouse est sortie de ses griffes, mais notre aide a été indispensable.

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  2. Masha

    Merci mille fois pour cet article, qui vient littéralement de m’enlever un énorme poids.
    C’est limpide, complet et malgré tout pas dans l’offense gratuite. J’ignorais totalement qu’il s’agissait d’un trouble du comportement et non d’une maladie mentale.
    Je sors d’une histoire avec une personne qui vraisemblablement correspond à ce profil. Je n’arrivais pas à adhérer aux hypothèses de la perversion parce que, même si certains comportements manipulateurs faisaient écho, j’avais vraiment le sentiment que cette personne ne le faisait pas par plaisir et éprouvait des émotions.
    Ce qui me heurtait systématiquement, c’était le gouffre entre sa capacité à ressentir des émotions pour lui-même et l’incapacité totale à ressentir de l’empathie devant des situations basiques.
    Tout en tenant à bien garder ma part de responsabilité dans mon histoire, c’est tout de même très éclairant pour moi et je vous en remercie infiniment.

    Réponse
  3. Anonymous

    Bonjour,
    J’ai une question à poser sur la psychopathie. Je connais quelqu’un que je soupçonne fortement d’être un psychopathe: beaucoup de ses comportements correspondent aux descriptions faites dans cet article. Il n’a aucune empathie, aucun remord, il manipule la réalité pour la tourner à son avantage, il manipule également les autres avec une grande facilité, il a une évidente déviance sexuelle, pas de relations fortes et profondes avec les autres (pas de véritables amis).
    Mais c’est quelqu’un de très influent dans la vie de tous les jours: il est très populaire, charismatique, et il arrive TOUJOURS à ses fins, quoi qu’il arrive. Il est aussi incroyablement égoïste, très personnel et ne s’inquiète du sort d’autrui que s’il a un intérêt dedans. Ah oui, et il consomme du cannabis de manière abusive.
    J’ai été la seule à me dresser ouvertement contre lui quand j’ai vu qu’il se comportait de façon complètement immorale et il a réussi à me décrédibiliser en utilisant mes faiblesses (le peu qu’il avait sous la main, j’avais pourtant pris soin de ne pas trop me dévoiler), et en se plaçant en victime. Depuis il me tient le plus à l’écart possible, ce que je soupçonne comme une peur que je le perce définitivement à jour.
    J’aimerais vraiment prouver qu’il a des tendances psychopathiques (et une légère tendance sociopathe aussi, sans le caractère colérique et destructeur) ou alors avoir la preuve qu’il n’en est pas un – même si ça m’étonnerait beaucoup.
    Comment je dois faire ? Par où commencer ? Quel procédé me permet d’affirmer qu’il s’agit d’un psychopathe ?
    Je sais qu’il lui faudrait un diagnostic médical, mais comme vous vous en doutez il fera toujours en sorte de ne pas se retrouver dans cette situation, et comme je l’ai dit, il est très influent et difficile à atteindre. Surtout depuis que je l’ai quasi-démasqué.
    En attente d’un réponse
    Cordialement.

    Réponse
    • Veronique

      Il faut peut-être demander le conseil d’un avocat car vous ne pouvez rien prouver sans diagnostic médical.

      Réponse
  4. Emma

    L’histoire que je vais vous raconter est assez incroyable et je dois dire que la psychologie m’intéresse de plus en plus grâce à ces personnes aux comportements « étonnants » que j’ai rencontrés dans ma vie.

    J’utiliserai des prénoms fictifs pour bien comprendre

    Cette fois, il s’agit de la future ex-femme, Sara, de mon ami, Mathieu. Pour se situer, je connais Mathieu depuis 18 ans que j’ai rencontré dans une activité professionnelle et d’ailleurs j’y ai rencontré en même temps mon futur mari. Nous avions une entente excellente. Jusqu’à ce que Sara essaie de me confondre en utilisant le téléphone portable de son mari, en m’écrivant des choses très suggestives, auxquelles tout naturellement, je répondais à, ce que je croyais Mathieu, que ces propos était hors sujet étant donné notre relation tout à fait amicale. Je lui avait même suggéré d’aller dormir et « cuver » son vin ;-). Soudain, Sara m’appelle en hurlant qu’elle était le femme de Mathieu et la mère de sa fille. A cela, j’ai répondu que j’étais ravie de faire sa connaissance et serai ravie de la rencontrer pour lui dire personnellement que je n’ai jamais touché à son mari.
    Elle a fait vivre un enfer à son mari pendant 8 ans en l’accusant, à tort, d’avoir une relation avec moi.
    En 2010, nous nous retrouvons tous à un mariage (à la même table, en plus) et je décide de prendre les devant et d’aller me présenter à elle pour que nous ayons une discussion.
    La discussion s’est tellement bien passée qu’elle disait n’avoir plus aucun soupçon. Parfait, nous pouvions enfin envisager de nous voir tous ensemble de temps à autre.
    Ces soirées à 4 étaient parfaites. A un détail près, je ne reconnaissais pas cette femme en face de moi qui semblait toute timide, peu sûre d’elle. Le ton de sa voix était à peine audible, se gênait chaque fois qu’elle parlait. Les épaules un peu rentrées… vraiment, s’agissait-il de cette femme qui m’avait hurlé dessus quelques années auparavant.
    Et, à voir le comportement protecteur et attentionné de son mari, elle devait être comme ça tout le temps, enfin il semblait la connaître ainsi.
    5 ans plus tard, mon mariage prend fin, malgré que mon ex mari et moi nous entendions bien, je déménage et recommence une nouvelle vie (dans la même région).
    Commence à graviter autour de moi un jeune homme qui se montre présent, avenant et agréable. Nous passons quelques soirées ensemble et nous commençons une histoire, malgré que je sentais que c’était un peu tôt pour moi, mais je ne voulais pas passer à côté d’une éventuelle belle histoire.
    Belle histoire, parsemée de doutes, de comportements étranges avec son téléphone portable,… bref, je m’énerve une fois pour de bon et il m’avoue, avec grande peine, qu’il est « harcelée » par son ancienne aventure.
    Je lui demande qui est cette « ancienne aventure » et me répond qu’il s’agit de Sara! Sara qui est mariée à Mathieu, qui accuse Mathieu de la tromper depuis plus de 10 ans!!
    Je lui rappelle que cette femme est mariée, qu’il m’a menti et qu’il faut impérativement qu’il mette un terme à leurs relations.
    Il me répond qu’il a essayé à de nombreuses reprises d’y mettre un terme mais Sara le menace de plein de choses qui lui font peur, mais en parallèle, elle lui envoie de temps à autre des photos d’elle et ses amants pour tenter de le rendre jaloux. Sara lui a même dit de se méfier de moi car j’entretenais des relations avec d’autres personnes.. ce qui était faux.
    A nouveau, je suis perdue, il ne s’agit pas de cette femme timide avec qui j’ai passé tant de soirées??
    Je décide de l’appeler, elle ne veut pas me répondre. Je lui écris des message auxquels elle répond, mais elle écrit en parallèle à mon copain, son ex amant en lui disant « tu lui as dit? », « elle est au courant pour nous? »…
    Je lui demande d’arrêter de le contacter, elle ne comprend pas, elle répond de façon très bizarre (orthographe d’adolescents), je lui dit d’arrêter car sinon je venais chez eux et hurlerai à qui veut l’entendre (son mari) ses agissements et tromperies.
    Mon copain, lui dit, « t’as tout fichu en l’air, j’ai envie de me foutre en l’air », à ça, elle lui répond: « il ne te reste plus que ça à faire, bon voyage ».

    Cette année-là a été très compliqué pour moi, entre l’absence de ma fille (garde partagée), le contre-coup de ma séparation, la fatigue liée à ce déménagement, ma nouvelle vie, le décès de mon papa, le suicide d’un collègue de travail,… difficile. Je n’avais pas la force d’affronter Mathieu, tout ce que je voulais c’était la PAIX!
    Au fil du temps, je me disais que Sara et Mathieu était un couple libéral qui avait décidé de vivre ainsi.
    Mathieu et moi, continuions à nous voir amicalement lors de notre activité extra professionnel, tout était normal.
    3 ans plus tard, je suis allée suivre une formation donnée par Mathieu et comme je n’avais pas de voiture, il me propose de me ramener (ce qu’il avait déjà fait, très courtoisement), rien de d’anormal.
    Durant le trajet, je le sens triste et lui demande si tout va bien. Mathieu est un peu hésitant, il semble un peu blasé.
    Je lui demande si Sara recommence à l’accuser d’infidélité et il me répond que oui et à nouveau avec moi.
    A cela, je répond que de choisir d’être un couple libéral n’est peut-être pas évident. Il me dit que jamais ça n’a été leur choix, qu’il a toujours été fidèle à sa femme, Sara.
    Je suis sidérée.. je lui demande de me dire la vérité et il confirme n’avoir jamais trompé sa femme.
    Ma loyauté me tourne le ventre. En quelques secondes, je fixe le tableau de bord et me dis que jamais plus je ne pourrai me regarder dans un miroir si je ne lui avouait pas ce que je savais de Sara. Au risque qu’il se fâche contre moi et que je ne le revois plus jamais.
    Je lui dis. Tout.
    Il respire fort, me pose quelques questions. Et me dépose.
    Je n’ai plus eu de nouvelles durant 11 jours, malgré en avoir pris à 2 reprises.
    J’étais sûr que plus jamais il ne me parlerait. C’était dur! Mais moins que si je n’avais pas été honnête avec lui cette fois-ci.

    Nous avons été contraint d’aller à une formation ensemble, il était méconnaissable, amaigrit, le teint gris, les yeux rouges et fatigués, j’étais très inquiète!
    Petit à petit, il se confia à moi et me demandais si j’avais des preuves de cette relation.
    Je lui apporta des preuves.
    Un jour, alors que nous discutions de tout ça, il me dit qu’elle a tout nier! TOUT!
    Je lui ai dit que les preuves étaient infalsifiables, mais que c’était à lui de savoir. De savoir s’il était capable de lui pardonner et de lui faire confiance. Qu’ils avaient 2 enfants (19 et 11 ans) que peut-être cela valait la peine de se battre pour sauver la famille.
    Nous continuions à beaucoup discuter.
    Il m’annonce un jour qu’ils ont annoncé aux enfants qu’il se séparaient. Elle niait toujours les faits. Elle était en colère contre lui et utilisait les enfants. Elle mentait. Elle refusait de discuter avec lui des modalités de leur séparation.
    Leur fils de 11 ans est TDAH, il a été hospitalisé 10 jours, les mêmes 10 jours où Mathieu est parti en voyage professionnel aux Etats-Unis. Et, quand il est rentré, il me téléphone et durant notre conversation, il me dit que Sara est allée voir un avocat pour régler au mieux leur séparation.

    Je commençais déjà à bien cerner cette femme et je réponds à Mathieu, qu’elle n’est pas allée voir un avocat pour eux, mais pour elle CONTRE lui. Il ne me croit pas.
    Le lundi suivant, il reçoit un courrier de l’avocat de Sara, l’informant des mesures préservations: il doit quitter le domicile et payer un montant de pension alimentaire. La date de leur séance de conciliation au Tribunal est fixée 2 mois plus tard.

    Sara dit à leurs enfant, qu’ils se séparent car leur papa était infidèle depuis 18 ans. La fille de 19 ans, avait eu des preuves que sa maman trompait son papa depuis de nombreuses années, par l’amant lui-même.

    Leur fille, a donc refusé de rester avec sa maman. La maman furieuse est finalement partie elle avec son fils. Elle réussit à obtenir une pension alimentaire pour l’enfant et pour elle (elle travaille à 60%).

    Ce qui m’avait frappé la première fois que je suis allée chez Mathieu et sa fille ce sont les portraits au crayons des deux enfants, toujours suspendus au mur. Après avoir « vidé » la maison en l’absence de son mari, ces portraits sont toujours là… j’ai trouvé cela étrange de la part d’une maman.

    Depuis, elle raconte partout que son mari la trompait depuis 20 ans, elle est odieuse avec lui. Odieuse avec sa fille, lui fait vivre des moments difficiles.

    Elle impose les dates de gardes, n’informe pas Mathieu de l’organisation de la garde de son fils durant la semaine. Inscrit son fils à des activités extra-scolaires sans en informer Mathieu. Mais reproche à Mathieu d’avoir ouvert un compte-épargne à leur fils sans lui avoir demandé l’autorisation à elle.
    Elle enchaîne sales coups, sur sales coups à sa fille, tente de lui faire échouer ses examens finaux par de nombreux stratagèmes.
    Leur fils a des réactions, parfois violentes, de colères. Inexpliqués pendant quelques mois.
    Je suggère fréquemment à Mathieu, qui est devenu mon ami, de s’impliquer plus dans la vie de son fils (visites chez le psy, profs, autres) car je pense que Sara est une psychopathe ou une perverse narcissique. J’essaie d’étayer cette théorie par les faits.
    Mais Mathieu ne peut y croire. Cette femme qu’il a eu à ses côtés durant 27 ans, n’a jamais eu ce visage.
    Je tente malgré tout de faire accélérer chez lui ce « deuil » durant lequel le déni a pris une place importante. Il faut qu’il se réveille. Car à l’inverse de lui, elle le connaît très bien et prend quelques longueurs d’avance.

    Quelques mois après son départ, elle a reproché à Mathieu d’avoir changé le cylindre de la maison. Elle a tenté d’entrer en son absence..

    Elle travaille dans une agence bancaire, auprès de laquelle tous les membres de la famille avaient leurs comptes, évidemment. Mathieu a immédiatement fermé ses comptes et demandé à sa fille d’en faire autant. Sa fille a tardé à le faire. Sa maman, Sara, lui a fait plusieurs fois des remarques quant à l’état de ses comptes: « il ne te reste plus que ça sur ton compte? », « ils ne t’ont pas encore versé le salaire? ». Elle consulte les comptes de sa famille durant son activité professionnelle ????

    Sara a fait tellement de choses plus incroyables les unes que les autres soit envers sa fille soit envers Mathieu.
    Et maintenant en plus, son amant est souvent chez elle avec son fils de 22 ans qui montre des sites porno à leur fils de 11 ans, lui apprends l’irrespect par des paroles ou des comportements. C’est incroyable.

    Il y a quelques semaines, la psychothérapeute de leur fils a demandé à ce que Mathieu vienne à une séance.

    La lumière s’est ainsi faite pour la psy: la vérité est que Sara lui a toujours menti.

    Plus récemment encore, leur fille et son copain me dise que Sara répand la rumeur que ma fille est la fille de Mathieu!
    Mathieu dit à Sara d’arrêter de mentir et de répandre des rumeurs fausses. Elle lui répond que la ressemblance entre ma fille et la leur est troublante (alors que pas du tout) et que nous devrions effectuer un test de paternité.
    Cette fois, c’en est trop pour moi. Je dois défendre l’honneur de ma Fille! J’informe mon ex-mari de cette rumeur. J’hésite à me confronter à elle, mais sa fille me dit que Sara a peur de moi. Et je repense à la description du psychopathe et me dis, quel est son mobile en me provocant tout en prétendant avoir peur de moi. Je crois qu’elle souhaite que je me confronte à elle pour ensuite déposer une plainte pour agression et dire que son fils n’est pas en sécurité avec leur père s’il est avec moi et ainsi retirer complètement la garde de leur fils à Mathieu.
    Je décide de ne pas lui donner ce qu’elle recherche, je défendrai l’honneur de ma Fille en déposant une plainte pour diffamation. Ce que j’ai fait.
    J’attends la suite de l’enquête mais surtout, je m’attends à ce qu’elle nie. Je pourrai donc à ce moment-là, ressortir les témoins qu’elle produit elle-même-

    Mathieu, sur conseil de la psy de son fils, dit à son fils de ne pas croire les choses méchantes dites à son sujet, qu’il n’est pas un monstre! Depuis ce jour, leur fils est totalement différent avec son papa.

    La psychothérapeute comprenant enfin que la maman a menti et essayé de la manipuler, décide de les faire venir les deux parents en entretien. Durant cet entretien, Sara ment. Nie. S’énerve. Nie même avoir dit que ma fille était la fille de Mathieu.

    Elle est coincée. Je pense que la convocation à la police pourrait la faire réagir encore plus violemment. Mais je ne sais pas comment. A lire le descriptif d’un psychopathe, ça fait peur. Mais je me devais, pour ma Fille, réagir à ces accusations!

    Finalement, je crois que j’ai affaire à une personne qui présente de graves troubles de la personnalité. Qui se déresponsabilise en permanence, ment, n’a aucune empathie (même avec sa fille),…

    Je ne sais pas ce qui peut arriver, je le redoute, mais je ne peux pas agir autrement.

    (à ceux qui auront lu toute cette longue histoire, je vous en remercie! Je me rends compte que d’avoir écrit, m’a fait beaucoup de bien, j’ai l’impression de me sentir moins seule. Merci à vous et veuillez m’excuser pour la longueur du récit.)

    Emma

    Réponse
    • Melissa

      Waouh! Ton histoire glace le sang et à la fois me rassure car je suis dans une situation similaire..
      Je me demande comment coincer ce psychopathe, mélange d’injustice, de peur…

      Réponse
      • Anonyme 💋

        tu ne peux pas ses casiment impossible à moin que le psychopathe en question fassent un faux pas et si jamais sa arrive il serais stupide et même à sa il faudrais qui en fasse plusieurs car un seul faux pas de veux pas dire être psychopathe 😉

        Réponse
  5. alice

    Merci pour cette synthèse.
    J’aurais voulu savoir de quelles sources vous tiriez l’info qu’il est possible de « soigner » / diminuer la psychopathie par traitement psychologique ou médicamenteux ?
    Tous les ouvrages que j’ai lus sur le sujet parlent au contraire de la spirale infernale de la jouissance sadique (psychopathie et/perversité). Le psychiatre Racamier parle même du fait qu’un pervers qui consulterait ne le ferait que pour devenir plus pervers encore. Mon expérience ne m’a montré que des cas illustrant cela.
    Donc un autre son de cloche m’intéresse.
    Merci.

    Réponse
  6. Alya

    J’aurais souhaité savoir si vous aviez remarqué des particularités physiques , corporelles, concernant les psychopathes que vous avez cotoyé.
    Je veux dire par là : des rictus, des manies, expressions faciales, des regards, des sourires ou absence de sourire… , postures… que sais-je d’autre encore.

    Je me pose des questions sur une personne qui peut avoir un comportement très froid et distant, avec des moments de silence, où je peux rester des semaines voire des mois sans avoir de réponse à un message.

    Réponse
  7. Beaury Edith

    Bonjour, je viens de lire votre article et j’y ai tout à fait reconnu ma tante. J’ai 50 ans et des années de suivie psychologique. Sur la douzaine de psy que j’ai été voir qu’une seule a su déceler la folie dans ma famille!!! Avec la dernière psychologue, j’ai fait un entretien via Internet avec ma tante et j’ai vu la réplique de sa mère. Toutes les femmes de ma famille du côté de ma grand-mère maternelle sont des psychopathes. Mais comme vous le soulignez très justement dans votre article, cela ne se voit pas du tout devant les gens. Merci beaucoup pour m’avoir éclairé. J’essaye maintenant d’avoir le moins de contact possible avec ma tante et ma mère mais ce n’est pas facile. Bonne soirée.

    Réponse
  8. Fadel

    C’est assez drôle comment les gens voient ce qu’ils appellent la « manipulation ». Moi j’appelle ça une « relation ».
    Ces mêmes gens, manipulent sans cesse les autres pour obtenir ce qu’ils veulent, mais ne s’en rendent pas compte. Par conséquent, ils s’y prennent mal et échouent. Puis se rattrapent sous ouvert de la culpabilité. C’est fou ce que les émotifs gâchent leurs capacités sociales.

    Le fait d’en être conscient et de le faire quand la situation l’exige est beaucoup plus intéressant. Il n’y a pas d’énergie gaspiller et les résultats sont là.

    Ce pourquoi, je pense qu’il est plus pratique pour vous de parler de « trouble », quand vous même êtes sans cesse dans l’émotion, incapable de dissocier quoi que ce soit. 🙂

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  9. Wilner

    alors je me suis rendu contre que moi aussi que j’ai l’attitude d’un psychopathe par rapport a mes actions j’ai manipulé toujours mais s’ils ont eux raison je me débattais pour en gagner la cause … en bref j’apprécie cet article et j’espère que vous continuerez à nous donner d’autres article à propos de la psychopathie…

    Réponse
  10. Adrie

    alors je pense être une psychopathe par certains côtés mais en même temps :
    – s’il fallait toujours se soucier de ce que pense les autres de nous on n’avancerait pas dans la vie. Quoi qu’on fasse il y a toujours des gens pour critiquer, même quand on fait de bonnes choses c’est jamais assez pour certains ou c’est trop pour d’autres
    – faire preuve d’empathie… mouais, j’ai longtemps fait preuve d’empathie et je n’avais jamais de réciprocité. être gentille ça n’apporte strictement rien si ce n’est d’être prise pour une idiote.
    – Mentir ? évidemment qu’il faut mentir. quand on dit la vérité les autres s’en servent toujours contre nous.
    – quant a avoir une haute opinion de soi-même il faudrait quoi ? se sentir comme un moins que rien toute sa vie ? j’ai donné ça aussi et franchement ça ne rend pas heureux.
    – abonner les autres c’est normal. les autres ne s’inquiètent jamais de nous abandonner même quand on est au plus mal alors pourquoi il faudrait conserver des relations qui ne sont satisfont pas ?

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