De nombreuses personnes souffrent de crises de spasmophilie. Ces violentes et incontrôlables réactions corporelles peuvent rapidement devenir un réel handicap au quotidien. On fait le point sur ce mal encore difficile à cerner !
Qu’est-ce qu’une crise de spasmophilie ?
La crise de spasmophilie, également appelée tétanie, touche majoritairement les femmes et plus généralement les personnes âgées de 15 à 45 ans.
Elle se caractérise par des instants de virulentes contractions musculaires. Ces dernières s’accompagnent généralement d’autres symptômes tels que les tremblements, les palpitations ou encore l’hyperventilation.
La crise de spasmophilie se déclenche habituellement lors d’un état de stress.
Proche de la crise d’angoisse, la crise de spasmophilie engendre fréquemment chez la personne qui la subit un fort sentiment de peur et d’impuissance. Brutales, impressionnantes et incontrôlables, les crises de spasmophilie inquiètent généralement les individus qui en sont victimes et leur entourage.
Les crises de spasmophilie se suivent majoritairement d’un état de fatigue et de stress relativement important. Il existe, dans des cas beaucoup plus rares, la possibilité d’être considéré comme spasmophile sans effectuer de crises. Les personnes spasmophiles souffrent communément par longues périodes de troubles digestifs, de vertiges, de palpitations et de céphalées.
Certaines personnes souffrant de crises de spasmophilie peuvent aller jusqu’à sombrer dans la dépression et avoir des pensées suicidaires.
Quelles sont les causes des crises de spasmophilie ?
Encore aujourd’hui, la science a du mal à formellement identifier les causes des crises de spasmophilie. En effet, la spasmophilie n’est pas encore reconnue comme une maladie à part entière et les définitions de ce mal varient.
A défaut de véritable compréhension, la spasmophilie est actuellement classée parmi les formes d’angoisses pathologiques.
Les chercheurs se penchent sur les origines de la spasmophilie pourtant depuis de très nombreuses années. Plusieurs études s’accordent cependant à dire que les crises de spasmophilie sont liées à des facteurs divers tels que biologiques, génétiques, psychologiques ou encore cardio-respiratoires.
De même, un certain nombre de chercheurs estiment que les crises de spasmophilie sont dues à une hyperexcitabilité neuromusculaire et que le déclenchement de ces dernières s’explique par une somatisation de l’anxiété. Les crises de spasmophilie seraient donc le résultat d’une réaction démesurée du corps au stress.
Comment venir à bout des crises de spasmophilie ?
Il est important de noter que l’organisme de chaque personne réagit différemment. La solution miracle pour l’un n’aura peut-être aucun effet pour l’autre. Chaque personne doit apprendre à s’écouter pour trouver la réponse la plus adaptée à ses besoins. Il existe cependant des astuces connues pour aider à apaiser de façon générale les crises de spasmophilie à plus ou moins long terme.
Comment réagir durant la crise de spasmophilie ?
Au cours d’une crise de spasmophilie, il existe quelques bons réflexes permettant d’apaiser quelque peu la situation de façon efficace.
Tout d’abord, il est recommandé d’isoler la victime dans une pièce calme pour qu’elle puisse être préservée de l’agitation et du regard des autres.
Dans un deuxième temps, si elle en a les capacités, la victime peut essayer de se recentrer sur elle-même au travers d’exercices de respiration. Il s’agira de se mettre à respirer lentement avec le ventre. Pour cela, placez une main sur votre poitrine et l’autre main sur votre abdomen et concentrez-vous sur le soulèvement et l’abaissement de ce dernier au rythme de votre souffle.
De même, il peut être intéressant pour la victime de chercher à se concentrer sur ses sens sans les juger de positifs ou négatifs. Il consistera par exemple à sentir le poids de ses fesses sur la chaise ou encore de son dos contre le dossier.
En cas de doute ou de difficulté particulière, il est bien entendu recommandé d’appeler le 15 pour avoir plus de renseignements ou du secours.
Comment prévenir une crise de spasmophilie ?
Il existe différents moyens de prévenir les crises de spasmophilie au quotidien. Découvrons quelques conseils et méthodes qui ont fait leurs preuves.
Adopter une alimentation saine
Ce que nous ingérons a un véritable impact sur notre santé et sur notre énergie. Pour cette raison, il est important de faire attention à notre alimentation. Cette vigilance doit particulièrement être présente dans notre société où de nombreux aliments sont issus d’un système industriel à la cadence effrénée qui nous inflige des produits aux multiples substances néfastes pour le corps.
Afin d’avoir une bonne hygiène de vie, il est recommandé de privilégier les aliments biologiques et d’éviter les produits et sous-produits animaux. De même, il est préférable de considérablement réduire les sucres raffinés.
Il est également recommandé, pour lutter contre la spasmophilie, de manger beaucoup d’aliments riches en magnésium tels que les légumes verts par exemple. Pensez aussi à vous hydrater en buvant au moins 1,5 litre d’eau par jour.
Éviter les sources de stress
Les crises de spasmophilie sont étroitement liées à l’anxiété que nous accumulons au quotidien. Il est ainsi particulièrement important d’apprendre à diminuer au quotidien les sources de stress et de mieux gérer ce dernier.
Bien que le stress apparaît généralement en raison d’éléments extérieurs et souvent difficilement contrôlables, il reste malgré tout l’objet de notre propre perception de la situation. En modifiant profondément notre manière de voir les choses, il est possible indirectement de réduire les sources de stress.
Pour cela, n’ayez pas peur de faire preuve de plus de bienveillance avec vous-même. Nous avons toujours tendance à nous juger plus durement que nous ne jugerons n’importe qui. La clé de la réussite consiste pourtant à s’accepter tel que l’on est avec ses qualités et ses manquements et à ne pas chercher à atteindre un idéal inexistant dans une perpétuelle insatisfaction.
Mieux gérer le stress
Il est tout d’abord possible de pratiquer la méditation.
Pas besoin d’un lieu ou d’une position particulière, il s’agira simplement de vous sentir à l’aise et de ne pas être dérangé. Il est possible de fermer les yeux si cela vous aide, mais il est également possible de méditer de toute autre façon, par exemple en marchant, bien éveillé.
Ne cherchez pas à chasser vos pensées au risque de focaliser l’attention sur elles et de les rendre involontairement encore plus actives. Si vous vous battez contre votre mental, il aura raison de vous. Il s’agira plutôt de laisser les idées venir avec calme et bienveillance sans leur accorder trop d’attention. Vous constaterez rapidement qu’elles ne sont que de passage et viendront à disparaître.
Il est également possible de vous aider d’une musique apaisante ou d’une voix guidante enregistrée. Une nouvelle fois, à chacun de trouver sa méthode !
Vous pouvez également avoir recours à l’hypnose ericksonienne. Cette dernière vous permettra de vous plonger dans un état de conscience modifié.
Contrairement aux idées reçues, un état de conscience modifié ne signifie pas nécessairement une absence totale de conscience. Nous sommes, très régulièrement, sans nous en rendre compte, en état de conscience modifiée au quotidien. Par exemple lorsque nous nous plongeons coeur et âme dans un livre ou lorsque nous effectuons machinalement un chemin que nous connaissons sur le bout des doigts tout en divaguant dans nos pensées.
Le concept de l’hypnose ericksonienne consiste, à l’aide de l’hypnothérapeute, à modifier certains liens créés par votre cerveau à l’origine de stress, d’angoisse ou même de phobies.
La sophrologie est également une méthode de relaxation intéressante face au problème de la spasmophilie. Cette dernière s’inspire de la médecine chinoise en mettant en avant le lien entre le corps et l’esprit. Il s’agit d’utiliser des exercices mentaux pour se concentrer sur différentes parties du corps à optimiser. L’objectif de cette pratique est d’atteindre un état supérieur de conscience.
Plus classique et plus long, mais également efficace, il est possible d’entreprendre une psychothérapie pour tenter de soigner les crises de spasmophilie.
Ce mal peut avoir des répercussions psychologiques importantes sur les personnes qui le subissent et il est intéressant d’en parler avec un professionnel. Il s’agit d’une véritable spirale infernale. En effet, les crises de spasmophilie provoquent du stress et ce stress provoque à son tour de nouvelles crises.
Consulter un psychologue ou un psychiatre au travers d’un travail thérapeutique peut permettre de casser cet enchaînement infernal. Attention cependant à bien choisir la personne qui vous accompagnera dans ce cheminement. Il est également possible de refuser les médicaments classiques tels que les antidépresseurs ou les anxiolytiques si le médecin vous en propose.
Enfin, il est aussi tout à fait envisageable de tester, en parallèle, les médecines naturelles à base de plantes. Face au stress, la mélisse, le ginseng, la valériane, le griffonia, l’aubépine ou encore la rhodiole sont utiles. Ces dernières peuvent facilement se consommer en infusion, en décoction et parfois même en aliments.
Il est également possible de se tourner vers les huiles essentielles ! Les huiles essentielles de lavande, d’orange douce, de camomille ou encore de marjolaine à coquille sont connues pour leurs vertus antistress.
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