Le développement personnel dans le temps (âge = sagesse)

Le développement personnel permet d’approfondir la connaissance de soi tout en améliorant les relations avec son entourage. Il assure plénitude harmonie à tout être qui s’y attèle. 

Quant à la sagesse, elle constitue un moyen essentiel pour concrétiser cette vision. Mais pour l’acquérir, on nous dit souvent qu’il faut être mature, car la connaissance et la capacité d’agir se renforcent avec l’âge. 

Si c’est le cas : faut-il admettre que la sagesse vient en grandissant ? Les jeunes pourront dire le contraire. Alors, possèdent-ils donc de la sagesse ? Explication ici !

La conception humaine de la sagesse

La sagesse est un moyen indissociable à la quête d’identité et au développement personnel. On la considère comme un outil universel pour comprendre le monde qui nous entoure  et dans lequel on vit.

La sagesse est un concept assez complexe à appréhender, cependant on peut l’utiliser pour qualifier les agissements d’un individu par rapport à une éthique ou à des valeurs (justice, prudence, discernement, sincérité, tempérance).

A priori, cette fameuse sagesse dépend de l’âge de l’individu. Les différents dictons et proverbes venant de tous les horizons démontrent clairement cette affirmation : 

  • « Avec l’âge vient la sagesse », disaient les Américains.
  •  « Quand les cheveux blanchissent, l’esprit se développe » selon les européens, 
  • « La sagesse est le fruit d’une longue expérience » se vantent les Sénégalais, 
  • « La sagesse est une graine qui se récolte auprès d’un vieillard » selon la pensée africaine,
  •  « Avec la sagesse commence le repos du corps et de l’esprit », expriment fièrement les ainés d’orient.

Selon ces aphorismes, le facteur « temps » joue un rôle important dans l’acquisition de la sagesse. A priori, plus un homme (ou une femme) vieillit, plus il (ou elle) possède une connaissance éclairée de la sagesse. Voyons si c’est le cas ou non.  

La sagesse : fruit de l’âge et de l’expérience ?

Chacun possède sa propre conception de la sagesse. On la perçoit de différentes manières en fonction des religions, des pensées, des cultures, de l’âge, du statut social, de l’époque… Lorsqu’il s’agit d’un comportement ou d’une posture, la sagesse est le résultat d’une longue période d’apprentissage et de réflexion personnelle.

L’acquisition de la sagesse par l’éducation

Un enfant est considéré comme sage s’il est obéissant. Cette attitude est acquise grâce à l’apprentissage et à l’éducation. Les parents, la société jouent donc un rôle primordial dans l’obtention de ce savoir.

Avec l’âge, l’être humain devient sage. Cela est possible grâce à l’acquisition des connaissances transmises par les ainé(e)s. En devenant adulte, il est capable de réfléchir pour ensuite devenir raisonnable. 

Il peut dès lors analyser les situations difficiles et proposer les meilleures réponses.

Il faut toutefois faire attention à ne pas confondre la majorité avec la maturité.

La majorité est, d’un point de vue légal ou juridique, l’âge auquel un individu possède une pleine capacité et responsabilité de ses actes.
Tandis que la maturité, c’est l’âge auquel une personne arrive à un stade de plénitude de développement à tous les niveaux : physique, moral, affectif et intellectuel. 

Une personne n’est pas considérée comme mature si elle montre encore des comportements irresponsables, peu importe son âge.

La sagesse en tant que résultat d’une réflexion personnelle

L’homme est capable de réfléchir dès son plus jeune âge. Cette capacité de réflexion lui permet d’apprendre et d’avoir ses propres idées, afin de se faire respecter tout en respectant les autres. Ainsi, il pourra facilement intégrer une communauté, sans aucun problème. Cela signifie que la sagesse est donc le résultat de la capacité intellectuelle et individuelle de chacun.  

Aussi, la sagesse se reflète sur la personnalité. On peut la voir à travers sa façon de parler, de voir et d’agir. Néanmoins, il est aussi possible de l’apercevoir dans sa manière de percevoir les messages des autres. Bref, la sagesse est perceptible dans la personnalité dite « mature ». Cela démontre que la sagesse se développe avec les années.

La sagesse est acquise avec l’expérience

Au cours de sa vie, un individu est amené à vivre énormément d’expériences. Des moments marquants qui restent gravés dans sa mémoire. 

Grâce aux événements du passé, il peut par la suite analyser les situations futures et prendre les meilleures décisions possibles. 

Pour illustrer cette affirmation, on peut prendre l’exemple d’une personne qui s’est fait agresser dans une ruelle bien précise durant des heures tardives. Dans le futur, il comprendra ses erreurs et n’ira pas dans ce lieu à des horaires inhabituels.

Il acquiert une sagesse, une connaissance qui lui permet de prévenir un potentiel danger. Il aura aussi l’occasion de partager son expérience à ses proches afin de les prémunir aussi d’une catastrophe. Il en va de même pour un événement heureux.

Les cas où la sagesse est manquante même avec l’âge

Certes, plus on accumule les années plus on devient sage. Cependant il y a toujours des exceptions. En effet, il existe des adultes immatures et irresponsables. Cette immaturité (contraire à la sagesse) s’explique par :

Le manquement aux principes de la vie en communauté

La vie en société est modelée par la société elle-même. La société a établi ses propres lois, règles et principes. Le comportement de chaque individu doit à priori s’y conformer. 

Selon Jean Jacques Rousseau, c’est le fameux « Contrat social ».

Une théorie qui affirme que l’individu sage doit aliéner ses libertés individuelles pour le bien-être de la société. Les concept d’intérêt général, d’État et de justice y trouvent leurs fondements. Une personne qui bafoue les règles établies par la majorité est considérée donc déviante et « pas sage ».  

 

L’action de se soumettre à ses professeurs et à ses parents donne à l’enfant un sentiment d’obéissance et d’appartenance. Mais ce mécanisme suppose un niveau hiérarchique plus ou moins accepté.

Ainsi, la règle veut que la personne plus âgée soit uniquement supérieure. Cette perception incite certains individus à agir de manière contradictoire et contraire aux principes établis. 

Au quotidien, on peut constater des violations à ces principes. Égoïsme, hypocrisie, amertume, cupidité… sont des comportements que l’on retrouve à tout âge, sans distinction.

Des adultes respectant les règles, mais pas sages :

Le respect des règles de la politesse n’est pas suffisant pour devenir sage, même si certaines personnes affirment le contraire. Effectivement, pour être sage, il ne faut pas seulement respecter les codes et les principes. 

Il faut également se respecter soi-même et respecter les autres. Cela implique la morale, les intentions et les valeurs de la personne en cause.  

Des problèmes d’ordre psychologique :

Parfois, une personne décide de son propre chef de devenir immature, en refusant de se soumettre aux règles préétablies. De ce fait, elle édicte librement ses propres lois en se basant sur ses convictions personnelles. 

C’est ce que l’on appelle un repli sur soi-même. Ce comportement est acquis à cause :

  • d’une souffrance qu’il avait subie durant son enfance.
  • d’un événement difficile
  • d’une appartenance à un groupe, à un réseau dangereux, anarchiste ou rebelle (cartel, gang, délinquance,)

 

Bref, la sagesse est un concept assez subjectif. 

En tant que tel, on peut l’acquérir à condition d’avoir la bonne mentalité. Mais pour y arriver, il faut commencer par l’apprentissage, quelle que soit notre culture ou notre origine géographique. 

La sagesse se développe avec le temps et les expériences qui l’accompagnent.