Régime alimentaire végétalien : de quoi s’agit-il et pourquoi l’adopter ?

végétalienÀ l’heure actuelle, un nombre croissant de personnes optent pour un régime alimentaire végétalien. Rien qu’en France, ils sont près de 5% à adopter cette nouvelle manière de manger. En quoi consiste exactement le végétalisme ? Quelles sont les raisons qui poussent à devenir végétalien ? On fait le point dans cet article sur l’alimentation végétalienne et ses multiples nuances !

Le végétalisme, qu’est-ce que c’est ? 

Végétalisme : définition 

Le végétalisme est un régime alimentaire. Il consiste à exclure de son assiette l’ensemble des produits et sous-produits animaux. Une personne végétalienne ne consomme donc ni viande ni poisson ni oeuf ni produit laitier ni miel.

Pour faire simple, un individu végétalien ne mange que des produits issus du règne végétal. En étant végétalien, il est donc possible de se nourrir uniquement de légumes, de légumineuses, de céréales, de fruits et d’oléagineux.

La différence entre végétarisme et végétalisme 

Les mots sont proches. C’est la raison pour laquelle beaucoup de gens confondent les deux. Si ces deux régimes alimentaires comportent des similitudes importantes, ils ont également des différences.

Une personne végétarienne exclut uniquement les produits animaux de son alimentation. C’est-à-dire qu’elle ne consomme ni viande ni poisson. Elle continue cependant, à se nourrir de produits laitiers, d’oeufs et de miel.

La différence entre végétalisme et véganisme 

Les confusions entre végétalisme et véganisme sont également monnaie courante. Il existe pourtant des nuances entre ces deux termes.

Comme évoqué ci-dessus, le végétalisme est un régime alimentaire. Le véganisme lui, est un mode de vie. Il repose sur le refus de l’exploitation animale sous toutes ses formes et revendique une idéologie antispéciste.

Le véganisme comprend donc nécessairement un régime alimentaire végétalien. Il ne se limite cependant pas à cela. Il implique tous les domaines de consommation. Par exemple, elle ne fréquentera ni cirque ni zoo, ne portera ni fourrure ni cuir ou encore n’appliquera sur sa peau que des produits non testés sur les animaux.

Les bonnes raisons de devenir végétalien 

La protection animale 

Les problèmes éthiques de l’industrie de la viande 

La première raison pour laquelle il est possible d’adopter un régime végétalien est la protection animale. Devenir végétalien, c’est arrêter de financer le meurtre et l’exploitation animale dans le cadre de l’alimentation.

En effet, 60 milliards d’animaux sont tués chaque année pour l’industrie de la viande et du poisson. Ce chiffre est colossal. Il équivaut à la mort de 1900 animaux par seconde ! Autant dire que l’être humain tue chaque année plus d’animaux que d’humains ne l’ont été dans toutes les guerres de l’humanité.

De même, nul n’est sans savoir que la très grande majorité des produits animaux commercialisés sont issus des élevages industriels. Au sein de ces derniers, les animaux y subissent des maltraitances terribles, de la naissance à la mort. À titre d’exemple, la stérilisation des porcelets sans anesthésie est une pratique courante et parfaitement légale.

Les problèmes éthiques de l’industrie des oeufs  

Tout le monde comprend assez rapidement les problèmes éthiques que pose l’industrie de la viande. Cependant, beaucoup ne connaissent pas la maltraitance qui se cache derrière celle des sous-produits animaux

Dans l’industrie des oeufs, les poussins mâles sont systématiquement gazés ou broyés vivants, à peine quelques heures après leur naissance. Et ce, même dans les filières dites biologiques ou élevées en plein air !

En effet, les poussins mâles sont inutiles aux yeux des lobbys. Ils ne peuvent devenir ni des poules pondeuses ni des poulets de chair. Les poulets de chair sont rigoureusement sélectionnés selon des caractéristiques génétiques précises. Cette sélection s’inscrit dans un objectif de rendement. Elle permet d’obtenir des animaux dont la croissance est plus rapide.

Il faut également noter que les poules pondeuses sont envoyées à l’abattoir après seulement quelques années de ponte. Un grand nombre d’entres-elles vivent dans des conditions totalement inadaptées à leurs besoins physiologiques. Par exemple, dans les élevages industriels, les poules sont entassées dans des cages minuscules, et ne voient jamais la lumière du jour.

Les problèmes éthiques de l’industrie du lait 

La production de lait comprend elle aussi son lot de supplices pour les animaux. C’est difficile à imaginer au premier abord, mais il y a parfois plus de souffrance dans un verre de lait que dans un steak.

La vache n’est pas une source intarissable de lait. Pour qu’une vache produise du lait, il faut nécessairement qu’elle mette au monde un veau. Tout comme la femme humaine, la vache ne produit du lait que pour sa progéniture.

Ainsi, une vache laitière est inséminée artificiellement à répétition. Les périodes de gestation successives sont particulièrement épuisantes pour elle.

Quelques heures après sa naissance, le veau est arraché à sa mère. Cette séparation précoce est déchirante pour les deux parties.

Le veau sera ensuite nourri artificiellement, isolé dans un enclos. Si c’est un mâle, il sera envoyé à l’abattoir à peine quelques mois après. Si c’est une femelle, elle connaîtra le même destin de vache laitière que sa mère.

Le lait, que la nature avait initialement destiné au veau, sera commercialisé pour l’être humain. L’être humain est le seul être sur terre à continuer à boire du lait après son sevrage, et qui plus est, le lait d’une autre espèce que la sienne.

La traite de la vache à répétition est particulièrement douloureuse. Elle entraîne chez l’animal des infections, que l’on appelle des mammites. C’est la raison pour laquelle il n’est pas rare, malgré le filtrage, de trouver des traces de pus dans le lait.

Après quelques années de vie, la vache sera trop épuisée pour continuer à fournir du lait. Devenue inutile, elle sera alors envoyée à l’abattoir.

Les petits élevages biologiques sont-ils la solution ? 

Tuer sans nécessité est un problème éthique 

Beaucoup affirment que la solution face à ces problèmes éthiques est de se tourner vers l’achat à de petits élevages. Il est évident que privilégier les filières courtes et biologiques est une bonne chose. Il existe, effectivement, des différences éthiques majeures entre les élevages industriels et les petits fermiers.

Cependant, cette solution ne reste que la moins pire. Le fait même de continuer à consommer des produits animaux sans nécessité est questionnable.  

En tant que citoyens occidentaux, nous avons la chance de vivre dans un pays d’abondance où les alternatives végétales sont nombreuses. Il est aujourd’hui parfaitement possible de vivre en bonne santé, à tout âge de la vie, sans consommer de produits ou de sous-produits animaux.

S’il est tout à fait acceptable de tuer pour survivre, il l’est beaucoup moins de tuer pour des raisons superflues telles que le plaisir gustatif. Tout simplement, la question est : pourquoi tuer, quand on a le choix de ne pas tuer ?

Les animaux ne possèdent que leur vie et tendent à la préserver. Enlever la vie d’un être sensible et conscient n’est jamais un acte anodin. On ne peut réellement tuer avec respect un individu qui ne veut pas mourir.


La surconsommation de viande 

Il faut aussi noter qu’il est aujourd’hui statistiquement impossible d’éradiquer totalement les élevages industriels. Pourquoi, en l’état actuel des choses, le retour à une agriculture raisonnée est impossible ?

En effet, la société actuelle surconsomme de manière inquiétante les produits d’origine animale. La cadence à laquelle la majorité des gens mangent de la viande nécessite une production massive et rapide. A ce jour, seuls les élevages intensifs sont en mesure de répondre à une telle demande.

Pour que l’utopie devienne réalité, les Occidentaux devraient considérablement réduire leur consommation de produits carnés. Il est préférable de consommer moins, mais de consommer mieux !

N’oublions pas qu’autrefois, la viande était un produit relativement rare. On ne l’a retrouvait généralement dans les assiettes qu’une à deux fois par semaine. Aujourd’hui, les habitudes alimentaires sont plutôt d’une à deux fois par jour ! Imaginez la différence majeure que cela représente en termes de quantité.

Que penser de la consommation des végétaux ?

Les différences entre animal et végétal 

Face à ces réflexions, il est légitime de s’interroger également sur la consommation des végétaux. Ces derniers sont des êtres vivants, et de plus en plus d’études tendent à montrer qu’ils disposent d’une forme de conscience.

La question de la conscience végétale est d’ailleurs fabuleuse à aborder. En vous penchant sur le sujet, vous serez probablement surpris !

Il existe cependant quelques différences indéniables entre animal et végétal. Les animaux sont, contrairement aux végétaux, dotés d’un système nerveux. Ce dernier leur permet de ressentir la douleur physique exactement de la même manière que l’être humain. La douleur d’une vache à qui l’on coupe une patte est identique à la douleur d’un homme à qui l’on coupe une jambe.

Les animaux témoignent également de manière intelligible à l’humain des sentiments élaborés. Ils peuvent, par exemple, ressentir la tristesse, la joie, la peur ou encore l’amour. Ils sont capables de jouer ou de témoigner de l’affection.

Cela ne signifie pas que les plantes n’en sont définitivement pas capables. Cependant, personne ne peut prétendre, en toute bonne foi, ne pas percevoir de distinctions entre les deux règnes. En effet, qui peut affirmer qu’il trouve identique de poignarder un chien ou de déchirer une feuille de salade ?

Ce que disent les statistiques 

Enfin, contrairement aux idées reçues, pour sauver un maximum de végétaux, il ne faut… manger que des végétaux ! Cette phrase vous intrigue, n’est ce pas ? Et pourtant, elle est statistiquement vraie.

En effet, la majorité des végétaux ne sont pas destinés à l’alimentation humaine mais à celle du bétail. Les animaux d’élevages en consomment une quantité astronomique. Manger un animal, c’est consommer son corps, mais aussi ce qui a permis à son corps de se maintenir en vie.

L’écologie 

Aujourd’hui, ce n’est plus un secret pour personne. Les élevages intensifs ont un impact écologique majeur. Végétaliser son alimentation, c’est aussi un geste important pour l’environnement.

Le secteur de l’élevage émet plus de gaz à effet de serre que l’ensemble des transports réunis. Cette phrase choque, n’est-ce-pas ? Elle est pourtant vraie. En effet, l’industrie de la viande produit 7,1 milliards de tonnes d’équivalents CO2. Elle représente à elle seule 14,5% des émissions de gaz à effet de serre.

L’élevage industriel est aussi à l’origine de 80% de la déforestation amazonienne. Cette plus grande zone de forêt tropicale de la planète a déjà perdu près de 800 000 km2 ! Il faut savoir que la grande majorité du soja exporté n’est pas destinée à l’alimentation humaine. Elle est utilisée pour nourrir le bétail.

La surpêche comporte elle aussi des conséquences catastrophiques. En effet, le chalutage de fond cause des dommages collatéraux. Il détruit, en l’espace de quelques secondes, des paysages marins âgés de milliers d’années.

Le gaspillage en eau 

Les ressources en eau de la planète sont limitées et mal réparties. En 2015, la FAO (Food and Agriculture Organization) a estimé que la croissance des besoins en eau destinés à l’agriculture deviendra insoutenable d’ici 2050. La production de produits animaux consomme indéniablement plus d’eau que la production de végétaux.

Même en distinguant l’eau verte, l’eau grise et l’eau bleue, les chiffres montrent que les protéines animales restent plus coûteuses en eau. Par exemple, il faut compter 4100 L/KG d’eau bleu et grise pour produire des légumineuses contre 10300 L/KG pour élever des porcs à destination de l’industrie carnée.

Les élevages industriels sont également l’une des causes majeures de la pollution des eaux. Entre déchets animaux, antibiotiques, pesticides des cultures fourragères, hormones et produits chimiques des tanneries, ils représentent un véritable danger pour les lacs, les rivières, les mers et les océans.

Ils sont d’ailleurs, entre autres, la cause de la prolifération des algues vertes. Ce phénomène détruit les récifs coralliens et cause la mort de nombreux animaux sauvages et aquatiques.

La famine dans les pays du tiers-monde 

Il n’est pas rare d’entendre dire qu’il faut “s’occuper des humains avant de s’occuper des animaux”. Pourtant, se préoccuper du sort des animaux n’empêche nullement de se préoccuper de celui de ses semblables. Il est même tout à fait questionnable de hiérarchiser la souffrance dans un monde où tout est lié !

En effet, végétaliser nos assiettes serait profitable aux populations des pays en développement. La production industrielle de viande est l’une des causes premières de la famine et de la malnutrition dans les pays du tiers-monde.

50% des terres arables des pays pauvres sont destinés à nourrir le bétail des pays riches. De même, près des ⅔ des terres arables mondiales sont consacrés à produire l’alimentation des animaux d’élevage. Ce, quand on sait qu’une unité de viande est environ équivalente à dix unités de végétaux !

La production de viande engendre donc un véritable gaspillage des ressources alimentaires. Les animaux d’élevage consomment en quantité astronomique des aliments qui pourraient être consommés directement par l’homme. Ces mêmes animaux d’élevage sont destinés à être consommés par les 1% les plus riches de la planète. Quel déséquilibre !

La santé 

La viande, mauvaise pour la santé ? 

Le problème de la surconsommation de viande 

L’homme est physiologiquement omnivore. En soi, la viande n’est donc pas mauvaise pour la santé humaine. Cependant, sa surconsommation et sa mauvaise qualité, elles, le sont !

En effet, un apport trop important en protéines animales peut avoir des conséquences néfastes. Contrairement aux animaux carnivores, l’intestin humain mesure en moyenne 6 mètres de long. La viande y stagne et libère des toxines que l’on soupçonne d’être à l’origine de diverses maladies.

En 2015, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a officiellement classé la viande rouge et les viandes transformées comme cancérigènes pour l’homme. En 2017, l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation) a souligné le lien entre les maladies chroniques et la consommation de viande rouge.

Beaucoup d’autres maux peuvent avoir l’alimentation carnée pour origine. Les risques de diabète de type 2, d’obésité ou encore de maladies cardio-vasculaires sont plus importants quand on surconsomme de la viande.

Le problème des filières industrielles 

La viande issue des filières industrielles, qui représente une grande majorité des ventes, n’arrange pas les choses. Les animaux y sont mal nourris et gavés d’antibiotiques. Les viandes contiennent parfois du colorant et autres substances néfastes. Tout cela nuit bien entendu considérablement à sa qualité.

Une récente enquête concernant des plats 100% pur boeuf obtient d’ailleurs des résultats surprenants. Elle révèle que ces derniers ne contiennent peu voire pas de boeuf !

En effet, le boeuf était remplacé par de la VSM. La VSM est de la viande grattée sur des carcasses d’animaux divers et compressée pour former des panneaux de pâte rouge. Ces mélanges étranges sont ensuite vendus aux fabricants de plats cuisinés.

Ce n’est pas la première fois que de telles informations éclatent au grand jour. Ils posent inévitablement la question de la traçabilité de la viande que nous consommons. Il est très difficile de s’assurer réellement de ce que nous mangeons.

Le lait, mauvais pour la santé ? 

Le lait maternel produit par un mammifère est destiné à sa progéniture. Ainsi, le lait de chaque espèce est spécifiquement adapté à ses besoins spécifiques.

En consommant le lait d’une autre espèce que la sienne, l’être humain met en danger sa santé. En effet, le lait de vache est beaucoup trop riche pour le corps humain. Il contient 300 fois plus de caséine et d’hormones que le lait humain. C’est la raison pour laquelle il encrasse et déséquilibre considérablement l’organisme.

Des études tendent à démontrer que la consommation de lait de vache est à l’origine de maladies diverses. Parmi ces dernières, les cancers du côlon, de l’intestin, de la prostate, du pancréas mais aussi l’ostéoporose, le cholestérol, les rhumatismes, l’arthrite, le diabète ou encore les allergies !

Mais alors, pourquoi nous rabâche-t-on de consommer au moins 4 produits laitiers par jour malgré ces observations inquiétantes ? Les organismes à l’origine des recommandations de santé officielles sont étroitement liés aux lobbies laitiers. Le lait est avant tout un business fructueux !

Les hommes n’ont d’ailleurs pas toujours consommé du lait animal. La consommation de lait remonte seulement à la période néolithique.

Encore aujourd’hui, 75% de la population mondiale n’en consomme pas ou peu pour des raisons d’intolérance, de culture ou d’éthique. Parmi ces populations, les problèmes d’ostéoporose sont quasiment inexistants.

Les répercussions énergétiques de la viande 

Les animaux élevés pour l’industrie de la viande ressentent fréquemment le stress, la tristesse et la peur face aux maltraitances corporelles et à la mise à mort. En mangeant leur chair, nous ingérons également leur souffrance. 


Le corps a une mémoire. L’âme et l’esprit sont étroitement liés. En nourrissant notre corps du corps d’un autre être, nous absorbons ses énergies.

Les énergies dites négatives que l’on retrouve dans la chair animale abaissent considérablement notre taux vibratoire. De cette manière, elles nous rendent plus vulnérables physiquement, psychologiquement et spirituellement.

Rappelons également que nous ne pouvons échapper à la responsabilité. En participant à un système qui commet des actes immoraux, nous le légitimons et l’alimentons. Chacun de nos choix est un poids énergétique qui engendre des conséquences individuelles et collectives à l’échelle universelle.

Comment cuisiner végétalien ? 

Remplacer les produits et sous-produits animaux 

Beaucoup de personnes aimeraient devenir végétaliennes, ou simplement réduire leur consommation de produits carnés. Cependant, elles ont souvent du mal à modifier leurs habitudes alimentaires pour des raisons pratiques. En effet, il n’est pas facile de repenser entièrement les ingrédients que l’on utilise quotidiennement ! Découvrons ensemble quelques astuces.

Ces listes ne sont pas exhaustives. Elles pourront cependant vous donner quelques petites idées pour bien commencer ! Il vous sera ensuite possible de les agrémenter à votre convenance, et de découvrir de nouvelles saveurs.

La viande hachée et les boulettes de viande 

Il est possible de remplacer la viande hachée par :

  • Du haché de seitan.
  • Du haché de tofu.

Quant aux boulettes, n’hésitez pas à utiliser en substitut :

  • Des falafels.
  • Des boulettes de tofu frites.

Petit bonus : en alternative aux lardons, les dés de tofu fumés sont intéressants !

tofu

Le poisson 

Pour retrouver un goût similaire au poisson, ces ingrédients vous seront utiles :

  • Les algues (fraîches, déshydratées ou marinées).
  • La laitue de mer.
  • Les haricots de mer.

Au petit déjeuner 

Plutôt que d’utiliser du lait de vache, il est possible d’opter pour :

  • Du lait de noisette.
  • Du lait d’amande.
  • Du lait de soja.
  • Du lait d’avoine.
  • Du lait d’épeautre.
  • Du lait de riz.
  • Du lait de coco.
  • Du lait de millet.
  • Du lait de sarrasin.

Dans vos préparations salées et sucrées 

Les oeufs se remplacent facilement par :

  • L’eau de cuisson des pois chiches.
  • La banane écrasée.
  • Les graines de lin.
  • Le tofu soyeux.

En alternatives au beurre et à la crème fraîche, il y a aussi :

  • La margarine végétale.
  • L’huile.
  • Les spécialités végétales à cuisiner au soja, coco, riz, avoine…

Associer ingénieusement les aliments 

Céréales et légumineuses 

Composer une assiette végétalienne équilibrée est relativement simple. Il s’agit simplement d’associer régulièrement céréales et légumineuses. Par exemple, en optant pour du riz et des lentilles, de la semoule et des haricots rouges ou encore du blé et des pois chiches. Très pratique !

En effet, les légumineuses comportent de nombreux bénéfices. Elles permettent un apport riche en protéines tout en évitant les graisses saturées. Elle offre également une disponibilité en vitamines et minéraux divers tels que le fer, le zinc, le calcium, le potassium, le magnésium ou encore la B9.

Les légumineuses sont également accessibles à moindre coût et nécessitent peu d’espace de culture. Elles sont donc économiques et écologiques. Il est possible de les consommer sans risque en grande quantité. Nos ancêtres en mangeaient d’ailleurs jusqu’à 7 kilos par an contre 1,7 kilo aujourd’hui !

En complément des céréales, elles apportent l’ensemble des acides aminés nécessaires au corps humain. C’est la raison pour laquelle cette association est particulièrement simple et ingénieuse. Il n’est cependant pas nécessaire de la mettre en place à tous les repas. Consommer régulièrement ces deux catégories d’aliments suffit amplement à équilibrer une alimentation végétalienne.

Manger diversifié

Aux côtés des céréales et des légumineuses, les fruits, les légumes et les oléagineux apportent également plusieurs nutriments. Découvrons un exemple de repas végétalien complet :

  • Salade de légumes (chou blanc, haricots verts, carottes râpées…).
  • Céréales et légumineuses (soja et millet, lentilles et orge…).
  • Un fruit (pomme, banane, abricot, cerise, orange, datte…).
  • Éventuellement une tartine d’oléagineux (amande, noisette, pistaches…).

Il est bien sûr possible de décliner ce type de repas de multiples façons. Il est également recommandé de privilégier les fruits et les légumes de saison.

Le secret d’une alimentation végétalienne équilibrée est de manger diversifié. N’hésitez pas à alterner les sources de fruits, légumes, légumineuses et oléagineux. Il est aussi possible de les manger sous différentes formes (boulettes, sauces, huiles, tartines, compote, salade…) de manière à varier les plaisirs.

Enfin, il est nécessaire de vous complémenter en vitamine B12. La vitamine B12 ne se trouve que dans les produits et sous-produits animaux. Elle est la seule vitamine absente du règne végétal. Il existe cependant de nombreuses façons simples et peu coûteuses de se complémenter (marques, posologies…).

Le végétalisme, une finalité morale ? 

Attention à ne pas tout confondre. Le végétalisme est un pas vers un mode de vie plus éthique, pas une finalité morale ultime.

Être végétalien est indéniablement un acte positif, mais ne garantit nullement la perfection dans tous les domaines. En effet, une personne végétalienne adopte une alimentation plus éthique qu’une personne non végétalienne. Elle peut cependant avoir encore de nombreux efforts à faire sur d’autres sujets.

Il est impossible de définir une personne à partir d’un aspect unique de son mode de vie. L’être humain est beaucoup plus complexe que cela. Chaque situation est spécifique et comporte de multiples nuances.

Ainsi, ne jugez pas les autres hâtivement. Utilisez plutôt votre énergie à devenir une meilleure version de vous-même chaque jour. Prenez en chacun ce qui vous semble bon et délaissez ce qui vous paraît inutile.

 

Que pensez-vous du régime végétalien ? L’avez-vous déjà testé ? Avez-vous envie de l’expérimenter ? Au contraire, avez-vous des réticences ?

Partagez avec nous votre point de vue. Les échanges sont constructifs !

 

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Commentaires (6)

  1. « Être végétalien est indéniablement un acte positif, mais ne garantit nullement la perfection dans tous les domaines »
    Félicitation Maëlys , pour cet articles sur le « vegetalisme ».
    En effet un esprit sain dans un corps sain passe par le régime végétalien. Merci pour cet article très détaillé.
    Merci à bientôt

  2. En toute objectivité moi aussi je mange pratiquement plus de viandes depuis que j’assiste à des cours de védanta de plus étant moi même praticien en Reiki cet article évoque une responsabilité éthique bref en tout cas j ai adoré l’article. Félicitation
    Joseph. Festin

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